Paris...

Je suppose que le cas de la ville de Paris a déjà été abrodé, mais j'aimerai vraiment faire part de mes impressions...

Ce qui m'a le plus frappé, c'est que PERSONNE ne fait de remarques, aussi bien dans la rue quand dans les gares, que ce soit les jeunes ou les vieux, personne ne dit rien! Si j'habitais Paris, je crois bien que j'y vivrais pieds nus!

Jaxx

Effectivement, hier j'ai circulé barefoot toute la journée notamment sur les Champs-Elysées sans que personne n'ait l'air de remarquer quoi que ce soit.
Le problème c'est que l'on croit que l'on peut barefooter librement et que brusquement on reçoit une douche froide en se faisant refuser l'accès à tel ou tel lieu..

Et si c'était un état d'esprit : on barefoote tranquillement, on a subitement cette envie pour le moins incongrue d'entrer dans un temple payen de la consommation notamment dédié à la musique et aux livres, un sympathique gardien nous en empêche. Un haussement d'épaule, un sourire même d'avoir été ainsi détourné de la tentation futile de ce lieu sordide, et la promenade continue dans la même paix de l'esprit.

Ne revenons pas sur la question de l'expulsion des barefooteurs, car je vais finir par me mettre en colère : se laisser jeter avec le sourire n'est pas une bonne chose !
Je parlerai plutôt de la mentalité des parisiens qui sont indifférents à la présence de barefooteurs sur leur trottoirs. Même si elle est pratique pour nous, cette indifférence n'est pas une bonne chose. Ainsi je travaille en lointaine banlieue, presque en province. Dans cette région, les automobilistes s'arrêtent spontanément pour laisser passer le piéton arrêté au bord d'un passage clouté. Dans Paris, il faut vriament être au milieu de la chaussée et presque écrasé pour l'automobiliste daigne s'arrêter : s'ils ont du mal à voir les piétons, on comprend qu'ils ne voient pas les barefooterurs !

il est toujours bon de rappeler ce dicton :

Se mettre en colère ne sert à rien car :

- soit on peut agir pour changer la situation et alors on le fait et la colère ne sert à rien

- ou bien on ne peut rien faire pour changer la situation et la colère ne sert à rien

(et ce n'est pas de la passivité ou de la résignation, c'est un peu de sagesse et une excellente façon d'éviter de perdre bêtement de l'énergie, sans compter le bénéfice que retirent les proches ou les tiers de ne pas avoir subir la colère de l'autre)

J'apprécie ce dicton et ta façon de tendre vers la sagesse.

Pour ma part je laisserai Alain grogner, c'est peut-être aussi sa façon de vivre : Virgin, les parisiens...à qui le tour?

C'est vrai qu'a Paris les remarques sont très très rares mais même lors des différentes balades en d'autres lieux, je n'ai jamais remarqué une réprobation quelconque par rapport au fait que je sois pieds nus ...

Je pourrai donc difficilement placer Paris comme la ville idéale
pour barefooter même si je suis loin d'être allé partout

C'est un dicton que j'ai appris à appliquer en causant avec un ami qui a atteint un degré de sagesse que je n'ai pas. Je lui parlais d'une personne à mon travail avec qui les relations étaient pénibles, pour moi en tout cas, et le fait qu'à la longue, ça me portait sur le système.

Il m'a demandé "peux-tu changer cette personne ?"

Je lui ai répondu non, car j'avais déjà tout essayé.

Il m'a dit "alors, c'est à toi de changer".

Et croyez-moi, cette réflexion qui paraît toute bête m'a beaucoup aidé et en changeant ma façon de voir les choses, la personne en question ne m'a plus occupé l'esprit. Et même, nos relations se sont beaucoup améliorées, sans que pour autant je me résigne à quoi que soit. C'était seulement mais c'est en réalité beaucoup, mon état d'esprit intérieur qui avait changé.

Moi je pense que parfois, grogner, ça fait du bien...

Sinon, c'est vrai que l'indifférence n'est pas une bonne chose, même si dans le cas du barefooting ça peut aider ceux qui cmme moi ont du mal avec les réflexions des gens...

Jaxx

Il y a un monde entre l'indifférence et l'attitude dont je parle, puis que justement, loin de l'indifférence, je propose de changer son état d'esprit pour ne pas se laisser atteindre bêtement par ce genre de péripéties.

Et on peut noter que les gens coléreux ont ce prétexte classique pour se justifier de leurs colères à répétion : "ça fait du bien".

La question est "à qui cela fait-il du bien ?"

Certainement pas à l'entourage qui doit subir ces mouvements d'humeur destructeurs.

Et si les intéressés sont honnêtes avec eux-mêmes, ils constateront que cela ne leur fait aucun bien non plus, et qu'en outre, la colère engendre la colère, pour soi comme pour les autres.

On peut agir de bien des façons, mais la colère pour la colère me semble bien stérile.

Bon ! pitié ! j'ai dit que "j'allais finir par me mettre en colère" (ce qui veut dire que cela n'avait pas eu lieu) et maintenant je suis accusé de mouvements d d'humeur destructeurs.

Mieux vaut prévenir que guérir, et je parlais de la colère en général, je ne m'adressais pas à toi cher Alain.

Ah la la les enfants...

Mais c'est vrai que la colère en tant que telle n'e"ngendre rien de bon...

Jaxx

Même si parfois il est bon de pousser un vrai coup de gueule ... à condition que cela soit constructif

Et contrôlé, ce qui est fort rare. Je pense à un grand maître zen, celui qui a fait connaître cette pratique en France, Deshimaru, qui pouvait se mettre en colère contre certains de ses disciples français, gueuler un bon coup, et dans la seconde d'après retrouver un calme absolu. Il maitrisait sa colère, ne l'utilisait que lorsque cela était nécessaire et ne perdait pas le contrôle de lui-même et de ses émotions. Mais cela venait après des années de pratique du zen, ce que peu de gens peuvent prétendre.